"L’assurance-crédit coûte trop cher et ne couvre pas mes besoins" ; "Gérer le risque de crédit freine mon développement commercial" et "J’ai des réserves financières en cas d’impayé !" Vous vous êtes déjà fait l’une de ces réflexions ? Revoir certains stéréotypes sur l’assurance-crédit peut être utile, a fortiori dans un environnement où la sinistralité s’accélère, et où le risque de créances douteuses augmente.
1. Gérer le risque de crédit freine les ventes
L’un veut sécuriser ses activités, l’autre a pour mission de conquérir de nouveaux marchés. Qui a dit que le credit manager et le responsable du développement commercial avaient des objectifs diamétralement opposés ? Et pour cause : il ne sert à rien de conclure une vente avec un client si celui-ci n’a pas les moyens d’honorer ses engagements. Il est donc préférable que les équipes de vente et celles de gestion de crédit collaborent. Et même plutôt de façon étroite !
Un seul impayé peut rapidement et lourdement fragiliser une entreprise, a fortiori dans un contexte de forte hausse des défauts de paiement et des défaillances d’entreprises, depuis 2023, dépassant les niveaux pré-Covid-19.
Saviez-vous qu’aujourd’hui 80% des entreprises sont confrontés à des impayés ? Et que 25% de ces impayés engendrent des dépôts de bilan ?
Recourir aux solutions d’un expert mondial en assurance-crédit tel que Coface permet de gérer efficacement le risque de crédit et de limiter au maximum le risque d’impayés. L’assurance-crédit sécurise le développement de vos activités, et vous aide à prendre les bonnes décisions pour orienter efficacement votre stratégie commerciale.
2. Pourquoi diable m’assurer-crédit ? Je connais très bien mes clients…et depuis longtemps !
Le premier piège à éviter en matière de gestion du risque commercial ? Baser ses décisions de crédit uniquement sur les contrôles de solvabilité standards ou sur la publication publique des comptes et des états financiers de ses clients. Ne vous laissez pas bercer par un faux sentiment de sécurité, au risque de ne découvrir la (mauvaise) santé financière de votre client ou fournisseur que lorsque son entreprise est déjà au bord de l’effondrement. Il vous sera alors difficile de vous dégager de cette relation d’affaires. Pire encore, vous vous exposez au risque de subir d’importantes pertes financières.
Pour être en mesure de développer votre activité en toute confiance, assurez-vous de disposer d'une vision complète, précise et actualisée de votre exposition au risque, en fonction de vos marchés, de vos parties prenantes et de leurs géographies. Les services d’information d’entreprise de Coface intègrent des données en temps réel provenant de sources multiples, afin d'évaluer la probabilité de défaillance d'une entreprise au cours des 12 prochains mois. Cela inclut l’accès à une base de données sur 190 millions d'entreprises, les incidents de paiement notifiés par nos 50 000 clients, notre réseau mondial de partenaires d'information, et l'analyse par nos 700 souscripteurs de risques. Notre garantie : nos clients bénéficient des mêmes données que celles qui sous-tendent nos décisions de souscription. Si nous ne nous y fions pas, pourquoi le feriez-vous ?
3. Les « fraudeurs » ne ciblent que les grandes entreprises
En réalité, les « fraudeurs » empruntent généralement le chemin leur opposant le moins de résistance, peu importe la taille ou le secteur d’activité de l'entreprise ciblée. S’il n’existe pas de chiffres officiels établis sur la fraude subie par les entreprises, toutes les études sur le sujet aboutissent à la même analyse : son ampleur est considérable. Et ce phénomène s’est nettement intensifié ces dernières années dans un contexte de forte digitalisation.
Vous êtes dirigeant d’entreprise, gestionnaire de crédit ou directeur financier ? Soyez prudents : votre entreprise pourrait être victime d’une fraude ou d’escroquerie. La fraude au faux fournisseur, par exemple, figure dans le top 3 des cas de fraudes rencontrés par les entreprises. Et si le préjudice financier peut s’avérer léger pour les grandes entreprises, il peut être beaucoup plus lourd à supporter pour celles de taille plus modeste.
Avec les services d’information d’entreprise et d’assurance-crédit, vous pouvez renforcer les moyens mis en œuvre pour détecter tout risque de fraude. Nos solutions vous aident à mieux maîtriser votre exposition au risque et à mettre en place des mesures préventives. Nous analysons et vous renseignons sur vos potentiels clients et fournisseurs, et vérifions qu'ils sont bien ceux qu'ils prétendent être. Nous surveillons aussi les rapports de fraude, et vous tenons régulièrement informés d’éventuelles activités suspectes impliquant vos partenaires commerciaux.
4. L’assurance-crédit : une solution onéreuse qui ne couvre pas mes besoins
Pour toute entreprise, le coût d’une police d’assurance-crédit est perçu comme trop élevé… tant que ses partenaires commerciaux (client, fournisseur) honorent leurs engagements ! Mais connaissez-vous le véritable impact que peut avoir un seul impayé sur votre activité ? Pour compenser un impayé de 10 000 €, et si votre taux de marge bénéficiaire est de 10%, votre société elle devra générer un chiffre d’affaires supplémentaires de 100 000 € !
Pour prévenir au mieux les impayés, l’assurance-crédit de Coface intègre des services complémentaires :
- l’information commerciale, destinée à évaluer en temps réel la solvabilité financière de vos partenaires commerciaux (client, fournisseur) en fonction de leur contexte économique et politique ;
- les analyses et les évaluations délivrés par nos arbitres et nos experts en gestion des risques, qui éclairent vos décisions et orientent votre stratégie de développement sur un marché, un secteur ou un partenaire précis.
- le recouvrement de vos impayés
- l’indemnisation des créances garanties par votre police d’assurance-crédit.
Nous vous aidons à rendre votre activité plus rentable et plus sûre grâce à nos expertises mondiales en gestion des risques, reconnues depuis plus de 75 ans. Des expertises mises à la disposition de nos clients via une gamme complète de solutions : assurance-crédit, assurance Single Risk, affacturage, caution, information d’entreprise, recouvrement de créances.
A ce jour, plus de 50 000 clients entreprises dans le monde, de toutes tailles et secteurs d’activité, sont accompagnés par les experts en risques et les équipes commerciales de Coface dans le cadre de leur gestion du risque de crédit. Une part importante du service délivré par Coface à ses clients consiste à fournir des informations, une surveillance accrue et des évaluations sur la probabilité de défaillance, ainsi qu’un accès aux données en temps réel sur le risque commercial, afin d’éloigner votre entreprise des clients à haut risque.
Ceci est particulièrement important dans l’environnement économique actuel, durablement incertain et volatil. Enfin, l’assurance-crédit rassure vos partenaires commerciaux : établissements bancaires, fournisseurs, clients. C’est un signe de bonne gestion, qui ouvre la voie à de meilleures conditions financières pour vos transactions. Grâce à notre réseau unique de 200 experts locaux et de plus de 250 partenaires juridiques, si vous subissez un sinistre, n’importe où dans le monde, Coface indemnise en moyenne 90 % des pertes dans un délai rapide.
Trésorerie et besoins en fonds de roulement, accès facilité au financement ou sécurisation de la chaîne d’approvisionnement : le retour sur investissement d’une police d’assurance-crédit est difficilement mesurable, mais les avantages, eux, sont largement (re)connus par ses utilisateurs. En particulier le fait de pouvoir développer son activité en toute sérénité. Et cela ça n’a pas de prix !
5. S’auto-assurer coûte moins cher !
A quoi bon souscrire à une assurance-crédit si je dispose d’un matelas financier suffisamment confortable en cas d’insolvabilité d’un client ? Vraie sur le principe, cette solution s’avère insuffisante dans la plupart des cas. Outre le coût réel d’un impayé, l'effondrement d'une entreprise de taille importante peut entraîner la faillite de nombre de ses fournisseurs en quelques mois, et causer de sérieux dommages dans l'ensemble de leur secteur. Vos réserves pourraient-elles couvrir la perte de plusieurs clients ou fournisseurs dans un laps de temps aussi court ? Avez-vous une expertise en matière de recouvrement de créances ? Des habitudes de paiement, des lois et des spécificités locales ?
Tant que vos partenaires commerciaux honorent leurs engagements, vous optez plutôt pour l’auto-assurance. Mais avez-vous pleinement conscience du risque encouru pour votre entreprise ? Chaque jour, sur votre marché domestique comme à l’export, votre activité commerciale consiste à accorder des délais de paiement à vos clients. Cette pratique vous expose au risque de défaillance ou d’insolvabilité d’un client ou d’un fournisseur. Dans ce cas, les factures impayées et les dettes en souffrance fragiliseront votre trésorerie et pourraient menacer la survie de votre entreprise.
Récolte et analyses d’informations financières sur vos partenaires, arbitrages commerciaux et financiers, décisions d’en-cours à accorder, recouvrement de factures impayées, vérification de la solvabilité d’un débiteur, négociation à l’amiable ou poursuite judiciaire…
Dans les faits, l’auto-assurance est une « solution » qui mobilise davantage de ressources, humaines et financières, que prévu. En réalité, être « auto-assuré », c’est ne pas être assuré ni protégé du tout, et donc prendre des risques « à l’aveugle » : c’est-à-dire, pour votre entreprise, de ne disposer d’aucune garantie d’être indemnisée en cas de sinistre !