Dans un contexte économique instable, les retards de paiement s’allongent, fragilisant la trésorerie et la pérennité des entreprises. Comment réagir face aux impayés ? Les conseils de Rachid Aoulad Hadj, expert en recouvrement.
Le constat est sans appel : en France, 85% des entreprises ont subi des retards de paiement en 2024. Des retards de plus en plus fréquents, mais aussi de plus en plus longs, dépassant souvent 2 mois dans des secteurs comme l’automobile, l’énergie, la pharmacie, l’agroalimentaire ou la construction.
Aujourd’hui, aucun secteur n’est épargné par les défauts de paiement, qui touchent majoritairement les PME-TPE, mais aussi plus de la moitié des ETI et des grands groupes.
confirme Rachid Aoulad Hadj, directeur des ventes de services de recouvrement Europe de l'Ouest et Afrique pour Coface.
"Or il faut rappeler que le crédit inter-entreprises est un véritable moteur pour l’économie, estimé à 700 milliards d’euros en France. Quand une entreprise n’est pas en mesure de payer une facture à échéance, c’est donc toute la chaîne de fournisseurs qui est fragilisée.»
Au-delà d’inévitables écarts de trésorerie, les impayés pèsent en effet lourdement sur la gestion des entreprises, retardant les investissements, générant des frais supplémentaires ou créant des tensions avec les fournisseurs et les salariés. Dans le pire des cas, ils peuvent même déboucher sur une cessation de paiement, comme c’est le cas dans un quart des faillites actuelles…
Anticiper et réagir rapidement
Dans ce contexte épineux, chaque retard de paiement doit alors être perçu comme une bombe à retardement qu’il convient de traiter au plus vite pour éviter que les problèmes s'enchaînent.
Le meilleur conseil que je puisse donner à un chef d'entreprise serait de ne jamais prendre un retard de paiement à la légère.
conseille Rachid Aoulad Hadj. "Au contraire, il faut garder en tête que l’objectif doit être d’être payé le plus rapidement possible, en veillant à maintenir des liens commerciaux de confiance et de respect avec ses clients. Pour cela, la meilleure solution consiste à ne pas prendre en charge le recouvrement soi-même et de le confier sans attendre à des experts. » Une solution au coût peu élevé et qui permet aux entreprises de se concentrer sur leur activité principale sans mettre en péril leur relation client.
Dans tous les cas, l’important reste de réagir vite et de protéger sa trésorerie. C'est pourquoi Coface a récemment ouvert son offre également aux entreprises qui ne sont pas assurées-crédit afin de les accompagner dans le recouvrement de leurs factures impayées.
Coface, expert en recouvrement à l’international
Créé en 1946, le groupe Coface s’appuie ainsi sur près de 80 ans d’expérience en recouvrement et sur un réseau d’experts situés dans plus de 70 pays. Une légitimité qui lui permet de négocier des accords rapides et respectueux de la situation de chaque entreprise.
« Dans l’immense majorité des cas, les entreprises qui ne paient pas rencontrent elles-aussi des difficultés financières, explique Rachid Aoulad Hadj. Il ne s’agit donc ni de les acculer ni de détériorer les liens commerciaux, mais bien, grâce à notre expertise, de remettre la facture en haut de la pile afin qu’elle soit réglée en priorité avec des échéanciers raisonnables. !»
Et quand cela ne suffit pas, nous nous appuyons sur un réseau exclusif de correspondants judiciaires, d’huissiers et d’avocats qui intervient dans le monde entier pour accélérer les paiements et fluidifier les échanges financiers. Dans un contexte économique incertain, nous sécurisons la trésorerie des entreprises.
Ne perdez pas de temps, contactez nos experts dès maintenant pour une analyse de votre situation !